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Historique

 

 

« Ces établissements monoindustriels constituent également des

villes de compagnie, c’est-à-dire que ceux-ci sont planifiés,

construits et administrés [...] par une entreprise privée »

-Nadeau, 1999

 

C’est la réalité dans laquelle est née la ville de Fermont,

raison pour laquelle son historique est tributaire des fluctuations du marché minier. 

Fermont aujourd'hui

 

 

Site de Fermont avant construction

Site de Fermont avant construction

Le boom du minerai de fer dans la Côte-Nord du Saint-Laurent et le Nord québécois provoque de nombreux investissements dans l'exploitation minière. À l’époque, il était plus rentable pour les compagnies de loger leur main d’œuvre à proximité des sites miniers. Ceci a conduit au peuplement de zones auparavant inhabitées.

Planification de Fermont

Planification de Fermont

L'aménagement de la ville de Fermont a débuté en 1971.

Schefferville, photo aérienne de1972

Schefferville, photo aérienne de1972

La construction de la municipalité a commencé en 1953, mais ce n’est qu’en 1955 qu’elle fût incorporée selon la Loi sur l'organisation municipale des villages miniers. En 1960, c’est la ville de Gagnon qui fut incorporée par le gouvernement provincial.

Locomotive 638-V

Locomotive 638-V

Dans la lancée des investissements dans le domaine minier, 3 corridors ferroviaires d’axe nord-sud sont implantés pour assurer le transit du minerai. La photo représente un wagon transitant entre Fermont et Port-Cartier (2011)

Années 80: La crise

1947: Les débuts d'une prospérité minière

Annonce de la fermeture de Gagnon

Annonce de la fermeture de Gagnon

11 octobre 1984. La compagnie Sidbec-Normines déclare officiellement la cessation de ses activités minières dans la ville et par conséquent, la fermeture de la ville. Les 2000 habitants de Gagnon sont bouleversés par cette nouvelle. 2 ans auparavant, on annonçait la fermeture des installations Compagnie Iron Ore (Schefferville).

Démolition de la ville de Gagnon

Démolition de la ville de Gagnon

1985. La fermeture de villes minières est une conséquence inévitable de la fermeture des mines suite à la crise de l’industrie minière. En effet, ces villes sont vulnérables en raison de leur manque de diversité économique: leur «survie» ne dépend que des fluctuations du marché du minerai. Cette même année, la mine Fire Lake ferme également.

Exode de Gagnon vers Fermont

Exode de Gagnon vers Fermont

Suite à la cessation des activités de la compagnie Sidbec-Normines, près du tiers des 9000 travailleurs de Gagnon ont été transférés dans la ville voisine de Fermont. Cette dernière subira, autour des années 2000, un arrêt de production de la mine Wright, un lock-out puis une grève , mais elle n'en sera pas fermée pour autant.

L'une des dernières traces de Gagnon

L'une des dernières traces de Gagnon

*Source: Chaîne du Québec- Les grands projets québécois

2005: La relance de l'industrie minière

* Source: Ressources naturelles du Canada

* Source: Ressources naturelles du Canada

Naissance d' ArcelorMittal (2006)

Naissance d' ArcelorMittal (2006)

La minière Québec-Cartier achète la compagnie Dofasco et s’associe ensuite à celle deMittal Steel Cie pour devenir la compagnie ArcelorMittal Mines Canada.

Débuts de la mine du Lac Bloom

Débuts de la mine du Lac Bloom

L’ouverture de la mine du Lac Bloom (2008) a mené, l’année suivante, à la construction d’une voie ferrée de 31 km afin de se connecter avec la Mine Wabush, au Labrador. Source: http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201411/19/01-4820433-mine-du-lac-bloom-cliffs-natural-resources-retire-ses-billes.php

Plan Nord

Plan Nord

2011 et +: Les plans pour le Nord québécois se succèdent et se traduisent en investissements et en création d’emplois.

Annonce d'un boom à Fermont

Annonce d'un boom à Fermont

Téléjournal du 8 mai 2013. *Source: SRC- Reportage «Le développement domiciliaire se poursuit à Fermont».

Les compagnies minières sont omniprésentes dans la ville et elles ont une influence considérable sur son développement immobilier. Cependant, avec la toute récente fermeture de la mine du Lac Bloom et le départ de la compagnie Cliffs Natural Resources , ArcelorMittal se retrouve la seule à exploiter le minerai de fer dans la ville. Les mines encore en activité à ce jour sont celles de Fire Lake et du Mont-Wright. 

Superficie totale : 503,01 km2

Superficie terrestre : 451,80 km2

 

 

 

La population recensée en 2011par Statistique Canada s'élève à 2874 habitants. Or il est mentionné dans plusieurs éditoriaux ou articles de journaux récents que ce nombre aurait presque doublé au cours des 3 dernières années. 

 

Cette statistique tient compte cependant des travailleurs de passage, aussi nommés «FIFO» (pour Fly-In-Fly-Out), c'est-à-dire des travailleurs soumis à des séjours de travail intensifs entrecoupés de vacances dans les villes de résidence. La population totale est bien difficile à évaluer en raison de ces allers-retours constants, mais le nombre de travailleurs «FIFO» est estimé à environ 500.

 

La population de Fermont est allochtone, ce qui veut dire «qui vient d'ailleurs». Le territoire où s'est implanté Fermont, tel que vu dans l'historique, était à l'origine vierge: ce sont donc exclusivement les travailleurs des mines qui ont peuplé la ville. Le territoire ne faisait l'objet d'aucun habitat autochtone, comme en témoigne la carte ci-haut (où les zones rosâtres sont celles où sont établies des populations autochtones). 

Pour dresser un portrait général, plus de la moitié de la population est masculine (57%). Il s'agit également d'une population plus jeune que dans le reste de la province, ce qui s'explique notamment par l'impossibilité d'y conserver un logement après la retraite. Le revenu moyen par ménage est près du double de celui au Québec, notamment en raison des généreux salaires des mines, de l'absence de personnes retraitées et la quasi-absence de personnes au chômage. 

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